Le véganisme tout comme le végétarisme est de plus en plus à la mode dans notre pays. Et en particulier dans les grandes villes où les restaurants de ce type pullulent jusque dans la restauration collective. Aussi, en dehors, des clichés pro ou anti je vous propose ici une autre lecture de ces régimes. Je m’appuie pour cela entre autres des nombreux enseignements de Paul Chek, un coach américain holistique que je suis depuis maintenant un peu plus d’un an.
Table des matières
Véganisme et végétarisme : les bienfaits au niveau planétaire.
Manger moins ou pas du tout de viande peut avoir un impact positif sur la planète. Et notamment un impact positif sur le climat. Pour rappel, le réchauffement climatique actuel serait en partie lié à l’augmentation des gaz à effet de serre émis par les activités humaines. Eh bien, figurez-vous qu’une partie de ces gaz à effet de serre sont émis en particulier par les ruminants (vaches…). Mangez moins de viande rouge pourrait donc conduire à réduire les cheptels (car moins de besoins) et donc à faire diminuer les émissions de gaz à effet de serre de ces animaux.
Autre point positif, le fait de manger moins ou pas de viande permettrait aussi de diminuer nos surfaces cultivées en céréales dédiées à l’alimentation animale. Et donc réduire nos consommations d’eau pour faire croître ces céréales.
Véganisme et végétarisme : une meilleure considération pour la cause animale.
Ne pas manger de viande peut également être la cause d’un changement de comportements envers les animaux. Et en particulier, considérer que ces animaux sont aussi une espèce vivante qu’il faut considérer et respecter. Le végan va plus loin dans ce sens car il ne mange pas non plus les produits issus des animaux (œufs, fromages..) et peut aussi s’habiller de telle manière à respecter la cause animale (pas de cuir…).
Véganisme et végétarisme : un puissant régime détoxifiant pour le corps.
Parallèlement à cela, les régimes végan et végétariens conduisent souvent ceux qui le suivent à manger d’une manière plus saine. A savoir davantage de légumes, de fruits par exemple. De plus, ces personnes font généralement un peu plus attention à la qualité des aliments qu’ils ingèrent en achetant des produits peut être plus chers mais issus d’une agriculture raisonnée, biologique…
Ces facteurs impliquent souvent que les personnes suivant ces types de régimes se sentent généralement en meilleure santé dans les mois voire les années qui suivent leur changement de régime. Cela provient du fait que ces nouvelles habitudes alimentaires aident le corps à se détoxifier et à éliminer les mauvaises toxines accumulées par les anciennes habitudes alimentaires.
Jusque là rien de nouveau sous le soleil, vous allez me dire car je vous ai simplement résumé le discours mainstream que nous entendons sur ce sujet.
Véganisme et végétarisme : vraiment bon pour tous ?
L’extraction des protéines végétales par l’organisme.
En revanche, dire que ces régimes ne sont pas forcément bons à termes et sur de longues périodes pour tous n’est pas souvent entendu. En effet, parfois à long terme (3 ans ou plus), ces régimes peuvent devenir non adéquats pour la personne qui en était satisfaite jusque-là. L’une des raisons à cela à avoir avec la longueur de notre système digestif. Savez vous que la longueur de celui-ci peut varier d’un facteur 2 d’un individu à l’autre ? Par ailleurs, c’est dans ce système digestif que sont extraites les protéines issues des aliments. Les protéines végétales étant plus difficiles à extraire que les protéines animales, un individu qui a un système digestif assez court peut ne pas disposer assez de temps pour extraire les protéines issues des végétaux.
En revanche, un individu qui a un système digestif plus long aura plus de temps pour extraire les protéines issues des végétaux.
Des considérations génétiques.
Par ailleurs, comme vous le savez déjà si vous me suivez, notre héritage génétique influence aussi nos besoins alimentaires. Autrefois, nos lointains ancêtres mangeaient les aliments disponibles dans l’environnement. Aux pôles, les tribus se nourrissaient davantage de viandes (comme les phoques). Tandis qu’aux tropiques, les tribus se nourrissaient davantage de fruits et légumes plus disponibles. Entre les deux, les tribus avaient un régime mixte. De génération en génération, les organismes des individus se sont adaptés pour assimiler les aliments disponibles. Une personne venant des pays tropicaux aura ainsi plus de chances d’avoir un système digestif long lui permettant de mieux extraire les protéines végétales par exemple.
Alors que faire ?
Puisque chacun est différent et que nos besoins alimentaires peuvent varier considérablement suivant notre état physique, émotionnel et psychologique (en plus de ce qui est dit au-dessus), je vous conseille simplement d’être ouvert. Faites des tests, mangez certains aliments et observez les effets sur votre organisme, votre état de fatigue… Et trouvez des aliments bénéfiques pour vous.
Quelques tests à réaliser
Pour cela, vous pouvez essayer l’alimentation tournante : essayez pendant une semaine de ne manger qu’un certain nombre d’aliments tout en veillant à ce que cela soit quand même équilibré puis voyez ce que cela donne sur votre digestion, la façon dont vous éliminez (regardez vos matières fécales sont elles dures, molles, puantes, reste il des aliments non digérés), votre état de fatigue…Puis renouvelez l’expérience un peu plus tard avec un certain nombre d’aliments et notez votre état. Cela permet notamment d’identifier d’éventuelles intolérances
Identifiez si vous avez systématiquement un coup de fatigue l’après midi après avoir mangé tels ou tels aliments… Notez cela sur un carnet pour vous en souvenir. N’oubliez pas aussi de noter ce que vous buvez (eau, alcool, boissons sucrées…) cela compte aussi.
Soyez persévérant et patient, cela prends parfois plusieurs mois (voire plus) pour trouver ce qui nous convient en termes de nourritures.
Quelques recommandations générales
Il n’empêche que certaines habitudes alimentaires générales et applicables à tous selon moi peuvent, aider grandement à améliorer votre état de santé :
- réduire au maximum les aliments industriels (peu nutritifs et bourrés de substances toxiques) et privilégier les aliments de qualité issus de l’agriculture biologique moins consommatrice de pesticides de synthèse.
- pour la viande si vous en mangez, prélevez la viande issue de l’élevage en plein air (de même que les oeufs).
- pour le poisson, privilégiez les petits poissons type maquereaux, sardines plutôt que les gros poissons (type saumon ou thon qui accumulent les produits toxiques).
- Mangez des fruits et des légumes (là aussi de préférence bio), des noix en tous genre (d’Amazonie entre autres), noisettes, …
- Essayez d’avoir dans votre assiette, un maximum d’aliments de couleurs différentes.
- Évitez de manger entre les repas des chips, soda ou barres chocolatées qui ont un effet de boost à court terme mais non bénéfiques à long terme…
L’eau aussi
L’hydratation est un peu le parent pauvre des régimes. Pourtant bien s’hydrater est fondamental et à plusieurs titres. Je vous conseille de lire les bouquins de Mr Batmanghelidj pour mieux comprendre toute l’importance de l’hydratation. L’eau est notamment est fabuleux solvant pour dissoudre toute la pollution que nous ingurgitons. De plus, l’eau filtrée et de bonne qualité est un magnifique médicament naturel qui permet de lutter contre de nombreuses maladies. Je vous conseille donc de boire beaucoup pour que cela fasse son effet. Au minimum de boire (en l), 1/30 de votre poids (en kg). Donc si vous faites 60 kg, je vous conseille de boire au minimum 2 l d’eau par jour. Privilégiez l’eau de source (grandes marques) avec un ph >7. La meilleure solution pour lutter contre la concentration des substances toxiques dans le corps c’est la dilution puis l’élimination.
