Comment bien communiquer en situation de conflit ? Aujourd’hui cet article est consacré à la troisième partie relative à la communication avec autrui. Nous nous intéressons ici à quelques techniques qu’il est utile d’utiliser lorsque la communication devient tendue avec son interlocuteur afin de ne pas envenimer davantage votre conversation et d’amplifier la situation de conflit.
Voici donc quelques conseils n’hésitez pas à les expérimenter !
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Parlez de ce vous ressentez à la place de juger l’autre :
Lorsque que la situation s’envenime, le premier réflexe que nous avons souvent tous est de monter le ton. Et de commencer à accuser l’autre : « Tu n’as pas fait ceci, tu avais dit que, c’est de ta faute si… ». Si nous n’avons pas quelqu’un en face de nous qui cherche à calmer la situation, celle-ci peut dégénérer et monter dans les tours très rapidement.L’idée ici est d’essayer, lorsque vous êtes en conflit, de parler d’abord et surtout de ce que vous ressentez vous. Et non de parler de l’autre : « j’ai ressenti de la colère lorsque … », « je me suis senti oublié, humilié lorsque… ». Cela permettra de ne pas attaquer l’autre. Il sera alors probablement plus apte à vous écouter plutôt qu’à se défendre en vous attaquant vous aussi.
Ma pratique : lorsque je me sens en conflit avec quelqu’un j’essaie tout de suite de ne pas hausser le temps et de cerner les responsabilités de chacun. Je parle de ce que je ressens et vois comment l’autre réagit. C’est une pratique très difficile pour moi encore actuellement mais je sais par expérience elle peut être très utile.
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Sachez être à l’écoute de l’autre :
Apprendre à être à l’écoute et non pas seulement entendre ce que vous dit la personne en face de vous ne semble pas être un don inné. Souvent chaque personne parle mais on ne prend pas le soin d’écouter l’autre, ses attentes, ses besoins, ses envies, ses difficultés, ses joies… Une véritable manière de communiquer passe d’abord et avant tout par de l’écoute mutuelle.
Ma pratique : j’essaie dans la mesure du possible d’écouter l’autre et donc je diminue temporairement mon envie de parler pour me mettre au diapason de l’autre. C’est un exercice difficile mais qui peut éviter les conflits ou les disputes si l’on écoute vraiment et que l’on agit en conséquence.
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Reformulez ce que vous avez compris :
Si vous écoutez vraiment encore faut-il s’assurer que vous ayez compris l’autre ! Nombre de malentendus ont lieu dans cette phase. Même si deux individus parlent la même langue, il est de bon ton de vérifier que chacun a compris l’autre. De plus, si vous reformulez ce que vous avez compris vous montrez que vous avez vraiment écouté l’autre. Il ya une véritable relation qui s’instaure et l’autre se sent en confiance vis-à-vis de vous.
Ma pratique : J’aime dire à l’autre « tu veux dire que… ? » en reformulant ce que l’autre à dit même si ce qu’il a dit n’est pas compliqué a priori à comprendre. C’est une petite phrase anodine en apparence mais fort utile.
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Soyez tolérant :
Vous n’êtes pas dans la tête de celui qui vous parle et vous n’avez pas la même histoire personnelle que lui. Il est utile de se rappeler cela lorsque quelqu’un ne se comporte pas de la façon dont vous aimeriez qu’il se comporte. Soyez tolérant, vous avez vos faiblesses aussi et votre vulnérabilité.
Ma pratique : Je me surprends souvent à ne pas être assez tolérant c’est quelque chose que j’aimerai améliorer prochainement.
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Demandez de rediscuter plus tard lorsque le conflit est trop important:
Si vous sentez que votre niveau émotionnel monte trop fortement pendant la discussion et que vous commencez à perdre pied, le risque est de vous emporter et de prononcer des paroles que vous pouvez regretter plus tard. Personne n’aime se retrouver dans cette situation où vous avez vraiment blessé l’autre et où vous essayez de vous confondre en excuse.
Ma pratique : Une pratique que je conseille est de demander à l’autre de remettre cette discussion à plus tard pour laisser tomber un peu la tension émotionnelle. A froid, nous sommes plus à même de réfléchir calmement et de prendre des décisions plus conformes à ce que nous souhaitons. Pendant cette pause, lorsque vous serez seul, laissez sortir vos émotions (des pleurs, de la colère…) cela vous libérera et vous aidera à trouver un peu de sérénité.
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Ayez conscience de vos émotions et gérez-les dans la mesure du possible :
Cela rejoint les points précédents. Dans une discussion il est important d’être avec l’autre, de se mettre à sa place et de sentir ce qu’il ressent mais ne vous oubliez pas pour autant ! Dans une discussion soyez aussi en phase avec vous-mêmes et ayez conscience de vos émotions. Lorsque vous sentez l’énervement monter calmez-vous intérieurement cela ne servira à rien d’exploser. Si cela devient trop difficile alors mettez en place la pratique n°2 ci-dessus.
Ma pratique : Lorsque je ressens de l’agacement dans une discussion, j’essaie de me calmer en respirant davantage ou en bougeant un peu.
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Soyez poli mais ferme dans une situation de conflit:
Les techniques précédentes ont pour but de canaliser la discussion. Et de respecter l’autre en faisant attention à notre attitude envers lui. L’idée n’est pas de se mettre au service de l’autre et d’oublier nos besoins. Expliquez clairement ce que vous attendez de cette discussion, sans vous emballer, sans insulte, posément. Et sachez être ferme lorsque cela s’impose. L’idéal est se sortir de la discussion ou chacun des protagonistes en sort gagnant.
Ma pratique : être ferme peut nécessiter d’avoir une grande confiance en soi. Parfois je reviens en plusieurs fois sur la discussion pour m’assurer que la personne a bien compris ce que j’ai voulu dire.
Ces pratiques ne sont bien entendu pas des remèdes miracles. Elles n’enlèveront jamais le caractère parfois difficile ou chaotique de celles-ci. Il n’empêche qu’elles peuvent fortement aider à progresser dans les échanges que nous avons les uns avec les autres.
N’hésitez pas à mettre vos commentaires, faire des propositions, décrire les résultats obtenus…
A bientôt pour de nouveaux articles de développement personnel !
See you soon
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Olivier
