Sortir de la peur et la dépasser durant cette période de confinement.

Depuis maintenant deux semaines, beaucoup de personnes vivent confinées chez elles et dans la peur. En effet, suite à la propagation du coronavirus, les français doivent rester chez eux. Et se déplacer uniquement pour certaines raisons de première nécessité (courses alimentaires…). Afin de pouvoir aider les personnes qui souffrent émotionnellement et mentalement durant cette période j’ai décidé d’écrire ce petit article. J’espère qu’il sera utile au plus grand nombre :).

Pourquoi cette situation amène-t-elle de la peur ?

Il y aurait beaucoup à dire sur la façon dont les médias traitent le sujet du coronavirus (et autres) mais ce n’est pas mon propos ici. Je pense que la rapidité à laquelle le confinement est arrivé en France a pris les gens au dépourvu. Ainsi, les gens n’ont eu que 48h après l’annonce du confinement pour s’organiser. Cette rapidité d’action sans doute nécessaire a mis devant le pied du mur des personnes prises de panique et d’angoisses. Et, pour la première fois depuis bien longtemps, les gens se sont trouvés privés de leurs libertés les plus fondamentales. Celles de sortir comme bon leur semble, de faire ce qu’ils veulent avec qui ils veulent et à n’importe quel moment. Cela a été une frustration importante.

Quelles peurs plus profondes cette situation peut-elle raviver ?

Derrière cette situation difficile, je pense qu’il y a plusieurs peurs fondamentales qui peuvent se raviver. Cela dépend bien sûr de l’histoire personnelle de chacun, de son vécu, de son évolution.

La peur de mourir.

Les médias nous rappellent sans cesse le nombre de morts liés au virus. De plus, nous pouvons suivre ce chiffre sur le net chaque jour et pour chaque pays. Chiffre qui pour l’instant ne cesse d’augmenter dans la plupart des pays.

Aussi, cette situation nous rappelle que nous mourrons tous un jour ou l’autre. Bref, nous ne sommes pas éternels même si nous vivons souvent comme si nous l’étions ! Cela est un fait, nous naissons, vivons et mourrons. La seule incertitude que nous avons est de savoir quand et comment nous mourrons. Et le fait que le virus soit là ne change rien à cette situation si ce n’est de nous rappeler cela. 

Alors pourquoi avoir peur de mourir ? On peut avoir peur de mourir, car nous sommes encore trop jeunes, que nous n’avons pas assez vécu pleinement. Parce que nous avons peur de laisser des proches. Mais aussi parce que nous adorons la vie et que nous souhaitons encore en profiter. Ou encore parce que nous avons peur de souffrir en mourant par exemple. 

La peur de perdre un proche.

Certaines personnes n’ont pas peur de mourir personnellement mais redoutent qu’un être cher décède. Or, nous savons que ce virus touche plus sévèrement les personnes âgées ou sensibles. Ainsi, les membres de votre entourage qui sont dans cette catégorie ont plus de chances de décéder du virus qu’une personne plus jeune. Avoir peur pour la santé de notre entourage peut être ravivée dans cette situation. Dans ce cas, nous avons peur qu’elle nous quitte, de ne plus la jamais la voir, la toucher. Nous avons peur qu’elle ne puisse pas profiter de la vie comme elle aurait aimé. Mais nous avons aussi peur de nous retrouver seul, isolé, séparé de la personne aimée.

La peur de la solitude et de l’isolement.

Le confinement obligatoire est aussi l’occasion pour certaines personnes de se trouver seule chez elle, isolée. Parfois, ces personnes ont une vie normalement trépidante avec beaucoup d’interactions sociales. Aussi, cette situation les oblige à se recentrer sur eux et passer plus de temps avec elle-même, avec leur intériorité. Ce temps peut être terrifiant pour certaines personnes qui ressentent un vide en elles. Et qui ont besoin d’échange, de soutien, de partage avec l’autre.

La peur que cela dure longtemps ou pour toujours, la fin du monde.

Puis cette situation peut être aussi le moment où notre mental prends le dessus et nous fait vivre nos pires scénarios. Si l’angoisse prends le dessus, nous pouvons vite nous imaginer que cette situation va durer très longtemps. Que nous allons vivre dans le chaos et pour un long moment. Et que la vie que nous avions avant est belle et bien finie.

La peur de perdre un emploi, son conjoint, ses acquis d’avant.

Cette situation oblige notre société à s’adapter par un moyen ou un autre. Ainsi, certaines entreprises ont fait recours au chômage partiel. Tandis que d’autres, peut être plus modestes, devront mettre la clé sous la porte. L’incertitude que nous vivons ici peut nous faire craindre par exemple à la perte de notre emploi.

De plus, si nous vivons en couple dans un petit appartement par exemple, nous devons vivre avec notre conjoint 24h sur 24. La encore des difficultés peuvent apparaître et la peur que notre couple se brise peut être bien réelle.

Pour résumer ici cette partie, nous avons vu que la situation que nous vivons ici est susceptible de raviver nos peurs et angoisses les plus fondamentales de plein de manières différentes. La bonne nouvelle est que nous sommes toujours maitres de la façon dont nous vivons les situations. Et que nous pouvons agir et changer notre état d’esprit pour vivre cette période plus sereinement.

Reprendre pieds dans la réalité.

Nous ne pouvons pas contrôler individuellement la situation extérieure (la propagation du virus), en revanche nous pouvons reprendre le contrôle sur nos réactions, nos comportements et nos actes.

Pour cela, la première étape consiste à accepter nos peurs qui sont présentes sans les diaboliser ni les renforcer. Aussi, pour s’assurer si celles-ci sont complètement fondées, on peut s’inviter à les questionner et identifier si celles-ci sont justifiées ou au contraire excessives.

Questionner nos peurs.

Par exemple, on peut questionner notre peur de mourir du virus. Si nous sommes jeunes, en bonne santé, il y a en effet très peu de chances que cela se produise même si le risque zéro n’existe pas. Rappelons nous tout de même que plus de 80 % des gens atteints ont des symptômes relativement bénins et en guérissent . Mais nous pouvons aussi mourir d’une grippe, d’un accident de voiture. La peur n’évitera de toute manière jamais le danger.

De la même manière, questionner le plus sincèrement possible toutes nos peurs et nos croyances me semble indispensable. Cela pour faire diminuer nos fantasmes et nos peurs inutiles. Et pour mieux apprivoiser les peurs restantes.

Apaiser notre mental et notre émotionnel.

Lorsque nous sommes angoissé ou dans la peur, nos pensées sont souvent disproportionnées par rapport à la réalité. Et nous sur-interprétons ou déformons la réalité pour en faire souvent des scénarios noirs ou dramatiques. Combien de fois avons-nous imaginer le pire sans que celui-ci n’arrive ? L’idée ici est de prendre soin de soi pour faire baisser notre niveau de stress et ainsi pouvoir voir la vie avec plus de clarté.

Pour cela, un large panel de techniques existent. Pour ne citer que quelques unes, nous pouvons évoquer le yoga, le qi gong, des techniques respiratoires ou encore la méditation.

Profiter de ce moment pour avoir une bonne hygiène de vie.

Plus nous serons en bonne santé, moins le virus aura la chance de nous atteindre. Aussi, il est intéressant ici pour profiter de ce moment pour revoir son hygiène de vie. Notamment notre sommeil, notre alimentation ou encore la gestion de nos pensées et émotions.

Sur mon blog, j’ai déjà donné beaucoup de conseils sur tous ces éléments aussi, n’hésitez pas à aller visiter mes articles. 🙂

Faire des choses qu’on n’a pas le temps de faire sinon.

Par ailleurs, cette situation de confinement peut aussi permettre de faire des choses que nous n’avions jamais le temps de faire. Par exemple, prendre du temps pour soi, apprendre une langue, suivre une formation en ligne, lire, changer la décoration de son appartement… Bref, l’important est de trouver une activité pour soi qui permettra de transformer positivement ce moment de repli qui nous est imposé.

Avoir un regard juste sur la vie.

De manière plus profonde, ce moment peut être favorable à une introspection afin de se reposer les questions les plus fondamentales dans notre vie. Et retrouver ainsi l’essentiel, nos valeurs. Que voulons nous vivre réellement dans cette vie ? Quels sont nos envies, nos besoins ? Avec qui ?

Cela peut être l’occasion d’avoir de profonds moments de gratitude envers ce que nous avons déjà en ce moment : notre entourage, la santé, une chouette vie de famille, des amis sur qui compter…

Finalement, cela peut être l’occasion de se focaliser sur ce que nous avons là ici et maintenant et de savourer tout cela.

Car, contrairement à ce que notre président dit, nous ne sommes pas en guerre ! La nourriture est là en abondance, les services essentiels fonctionnent. Nous sommes en bonne santé, alors profitons de notre vie un maximum.

Car la vie est courte ! C’est un bon moment pour s’en rappeler et la vivre à fond, intensément ! Pas pour fuir la mort. La vie n’existe que parce que la mort existe aussi Celle-ci est indissociable de la vie. Et je reste persuadé que si nous vivons notre vie pleinement alors le jour de notre mort nous serons moins frustrés.

Un moment favorable pour imaginer une autre façon de vivre ?

Et si nous en profitions aussi pour revoir notre façon de vivre collectivement ? Et si ce moment là n’était pas bénéfique pour revoir un peu le fonctionnement de notre monde ? Peut être moins de globalisation, plus de local ? Pour changer nos valeurs peut être ? Moins d’argent, plus d’entraide ? Plus tourné vers l’essentiel et moins vers la superficialité ? Davantage de respect pour notre planète et plus de gratitude envers ce que nous avons déjà ?

Quelques liens pour aller plus loin

  • Mes techniques pour améliorer notre santé sur tous les plans et prendre du recul.

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